NON, je ne suis pas lesbienne.
Je n’aime pas le mot « lesbienne » ; et encore moins la case que ce terme évoque. Elle nous enferme dans des stéréotypes ridicules est bien trop étroits pour décrire qui nous sommes.
Je suis attirée par les femmes, mais je ne me sens pas pour autant « lesbienne » (Lire mon coming out) ni même différente. Ce que j’aime chez les femmes, c’est leur singularité, leur douceur, et leur sensualité indescriptible. Je suis homo, mais pas communautaire.
Évidemment, je défends le droit des homosexuels comme je le ferai pour toute minorité. Je ne me sens pas investie dans la grande cause des gays, car il normal pour moi qu’une femme puisse en aimer une autre… Le monde n’est pas fait de genres sexués, mais d’humains. Je n’affiche pas non plus mon orientation (même si les Gaydars me démasqueront facilement haha). Je ne porte pas le rainbow flag ou encore, défile à la GayPride tous les ans. D’ailleurs, je passe généralement mon mois de juin à voyager !
Je ne cache à personne qui je suis.
Que ce soit à Paris ou dans les prés de nos belles provinces, je n’ai jamais été jugée, montrée du doigt, pire, insultée pour avoir osé aimer ma semblable. Au contraire, j’ai toujours reçu de la bienveillance et du respect. Je sais que ça n’est pas le cas de nous toutes et que certaines souffrent de l’oppression de la religion, de la famille, des proches ou même de leurs propres enfants.
Nous avons toutes un parcours différent et je comprends et respecte celles qui se sentent investies du devoir de se battre pour le droit à l’indifférence.
Si je passe un entretien d’embauche et que l’on me demande ce que fait mon mari dans la vie, je n’hésite pas à répondre que si mariage il y a, il faut s’attendre à y voir deux robes blanches. Quand le gars un peu relou vient me draguer en boîte, je n’ai pas honte de lui dire que je lui préfère sa copine 😉
Où se situe le personnage de Sara ?
Juste une fois pour essayer, c’est l’opposition de deux personnages. L’un vivant dans un petit village de cinq cent âmes en pleine région Centre, l’autre débarque de la capitale, qui par définition, est bien plus permissive.
Vous découvrirez dans Juste une fois pour essayer que le deuxième personnage du livre qui se prénomme Sara, vit dans la peur. Cette trentenaire, hétéro, a du mal à assumer ses écarts et son penchant nouveau pour la gent féminine. Elle a peur du regard que les autres peuvent porter sur elle, et a peur d’être reniée par ses parents. Que peut-on penser d’une femme presque mariée, qui trompe son homme avec une nana durant plusieurs années ?
Sara a cette crainte permanente d’être démasquée. Elle ne se sent pourtant ni hétéro, ni bisexuelle, ni lesbienne et ne veut pourtant pas, se mettre dans une case. Elle est tombée amoureuse d’une femme mais ne se sent pas capable de l’assumer.
Le monde est cruel peut-être, mais l’amour est plus fort ?!
Se défaire des qu’en-dira-t-on est, selon moi, le plus difficile à faire, mais c’est le tout premier pas vers la LIBERTÉ.
Vous découvrirez tout cela dans JUSTE UNE FOIS POUR ESSAYER !
1 Comment
Mia
3 décembre 2019 at 18 h 16 minBonjour, quelle belle définition de l amour entre 2 femmes, j ai moi aussi essayé ! tombée amoureuse d une femme après, avoir tjs été avec des hommes, je l ai assumé grandement, même envers mes enfants, je l aime et pourtant des jalousies ou le fait d avoir peut être trop vite été acquise je ou trop vite assumée je souffre de l arrêt subit de notre relation, mais j essaie d en tirer du positif…